Enfin une bonne nouvelle pour les parents ! Un nouveau congé de naissance va voir le jour, une mesure réclamée depuis longtemps. Annoncé par Emmanuel Macron en 2024, il a finalement été adopté par le Parlement le 16 décembre dernier et s'inscrit dans le budget de la Sécurité sociale pour 2026. L'idée ? Permettre à chaque parent de s'arrêter un ou deux mois de plus après la naissance ou l'adoption d'un enfant, en complément des congés existants. Mais attention, il faudra encore un peu de patience : bien qu'adopté, il n'entrera pas en vigueur dès le 1er janvier 2026.
Ce congé s'adresse à tous les parents – salariés, fonctionnaires, indépendants – à condition d'avoir d'abord épuisé leurs droits au congé maternité, paternité ou d'adoption. Chacun pourra choisir de prendre un ou deux mois, éventuellement en les fractionnant. Et bonne nouvelle : les deux parents pourront être en congé en même temps ou l'un après l'autre, ce qui pourrait offrir jusqu'à quatre mois de présence au total auprès du bébé.
Côté indemnités, le montant exact reste à préciser par décret, mais le gouvernement a donné des pistes encourageantes. La ministre de la Santé, Stéphanie Rist, a évoqué une compensation à hauteur de 70 % du salaire net le premier mois, puis 60 % le second – un niveau plus avantageux que le congé parental actuel. Elle assure que ce dispositif "bien rémunéré" ne pèsera pas sur les finances de la Sécu, grâce notamment à un réajustement des allocations familiales.
Reste maintenant à passer à la pratique. Si la loi est votée, sa mise en place nécessite encore des ajustements techniques. Le ministère de la Santé l'admet : une application au 1er janvier 2026 serait trop ambitieuse, surtout pour les employeurs. Le calendrier a d'ailleurs fait débat au Parlement, entre avance et report, pour finalement viser une entrée en vigueur au cours de l'année 2026. Le gouvernement rassure : les parents dont l'enfant naîtra ou sera adopté à partir du 1er janvier 2026 pourront en bénéficier dès que le dispositif sera opérationnel, même avec un petit délai. Les équipes sont à pied d'œuvre pour y parvenir dans l'année, en veillant à une mise en place progressive pour éviter les bugs administratifs et les retards de paiement. Les détails pratiques seront communiqués prochainement aux familles et aux entreprises.
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