Voilà maintenant une semaine que la famille de Salah Bouabdallah vivait un cauchemar, sans aucune nouvelle du psychologue nîmois de 55 ans. Sa disparition, remontant au 21 décembre, plongeait ses proches dans une inquiétude grandissante.
Samedi, un rassemblement s'était organisé devant la Maison Carrée de Nîmes pour appeler à l'aide. Sa fille, la voix tremblante et les larmes aux yeux, avait lancé un appel poignant devant les caméras : « On a besoin de vous, on a besoin de votre aide. Sa disparition est très inquiétante. On n'a pas de nouvelle... Ses voitures sont toujours devant la maison. »
Mais dimanche, l'affaire a pris un tournant dramatique et inattendu. Selon nos informations, c'est le fils du psychologue qui s'est présenté de lui-même au commissariat, où il a avoué avoir tué son père. Il a immédiatement été placé en garde à vue.
Le corps de Salah Bouabdallah a ensuite été retrouvé, enterré dans le jardin de la maison familiale, comme l'a indiqué le fils aux policiers lors de son audition. Il aurait évoqué une violente dispute survenue le dimanche 21 décembre pour expliquer son geste.
L'homme, âgé de 55 ans, était une figure connue et controversée. Fiché S pour ses prises de position pro-palestiniennes, il était sous contrôle judiciaire et devait être jugé en janvier pour apologie du terrorisme. Son école coranique avait d'ailleurs été fermée par les autorités en 2023.
Les enquêteurs attendent désormais les résultats de l'autopsie pour préciser les circonstances exactes de cette tragédie familiale.